Un titre oublié

Même si ça ne se voit pas un max sur les photos, j'ai délaissé ma teinte cachet d'aspirine au profit d'une jolie couleur nesquick. Après presque trois semaines en compagnie du Soleil, ça fait du bien sentir que lui, au moins, n'a pas chômé. Bientôt - pour ne pas dire demain et me mettre à pleurer -, ce sera notre tour. Alors profitons de ses derniers rayons rasant la plage pour dire adieu aux vacances.

Pendant ce shooting, Monsieur Soleil a fait quelques caprices. Mais rien de bien méchant. Danse incessante et partie de cache cache avec ses amis les nuages, vous voyez le truc... Quand il daignait sortir son minois, celui-ci n'en était que plus délicieux. Entre ombre et lumière, ce fut donc un plaisir.
Plaisir tout de même salé. Plus que les tortillas saveur chili que j'affectionne tant trop pour ce genre de saloperies. Les vagues un poil puissantes sur la fin nous ont valu une petite frayeur et beaucoup d'éclaboussures. Il n'y a qu'à constater l'état de mes cheveux. Mais, au risque de tomber dans le cliché, j'aime sentir cette force de la nature. Simple contemplation qui nous rappelle l'incroyable petitesse de notre existence.


Si je devais faire une rétrospective de l'instant, je parlerai d'un réel moment de liberté. De l'odeur salée se tortillant dans mes narines, et de la force titanesque du vent contre mon corps d'écureuil.
Et même de la tendance romantique un brin ridicule d'une ballade sur les rochers. On est plus à ça près...

J'ai pour cette raison choisi une tenue simple. Une combinaison, pas de chaussures - parce que sur les rochers, ce n'est pas vraiment pratique -. Simple comme le plaisir de regarder la mer danser. On ne se casse pas la tête, il suffit de regarder.

Enfin, je dis tenue simple, mais il faudrait occulter les bijoux. J'ai peut-être chipé quelques coquillages à la petite sirène au passage, mais pas vu, pas pris !

A présent, j'essaie désespérément de fourrer mes affaires dans un sac de rentrée. Pour retourner sur les bancs de l'école. Dieu merci pas ceux du lycée ! - une année de plus aurait achevé d'abrutir mon cerveau - Ce sont ceux de ma prépa en arts appliqués que j'occuperai. En espérant qu'ils me plaisent et soient juste bien douillets comme il faut, je pars donc sans a priori.

Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter le bonsoir,

Artemisia

C'est l'effervescence dans l'espace, aucune fusée de retour n'est prête !