5 allures d'inspiration japonaise #3

Bonsoir,

D'une manière ou d'une autre, ce blog que vous connaissez peut-être déjà trouve sa source dans l'imaginaire d'un petit être humain : moi.

Personne trop réfléchie, trop carrée, je manque affreusement de spontanéité. Le genre à tourner sa langue 36 fois dans sa bouche avant de parler... Vous vous en douterez, quand on réfléchit aussi longtemps, eh bien on en manque, des occasions de parler ! C'est donc sans parler que j'écris sur Cabalistique, pour des êtres à la fois réels et virtuels : vous.


Malgré le peu de temps dont je dispose en ce moment, l'envie irrésistible de rédiger cet aparté a été trop forte.

Ce blog s'est présenté comme la lueur d'une étoile dans l'espace noir de ma petite conscience. Au moment où la lucidité implacable de l'adulte côtoie l'esprit de l'enfant qui ne veut pas partir, désire rester pour jouer, encore et toujours calfeutré dans l'innocence. C'est sur cet affrontement que jour après jour, Cabalistique grandit. Lentement mais sûrement, tissu soigneusement brodé d'articles et de mot doux.


Livre d'or d'idées, pensées & images, je pense qu'il est temps d'en livrer un peu plus sur ce qui pousse ce petit monde à exister et à croître.
A travers cet article, je souhaiterais vous parler de l'une des multiples facettes de Cabalistique. L'allure des articles une fois mis en forme, illustrés et publiés ne constitue qu'une infime partie du travail engagé sur ce blog. Mais vous le savez. Il s'agit aujourd'hui de vous inviter au cœur de ce projet : derrière l'objectif.

Même si ce n'est pas moi qui prends directement les photos, j'aime à m'imaginer à la place du photographe. Me projeter derrière l'objectif est un moyen d'acquérir une emprise sur le travail. Penser les images à l'avance, les composer comme un tableau : avec un cadre, une réflexion, et forcément ses petits imprévus...

Mais il va de soi qu'un tel travail nécessite une autre conscience, un regard capable d'observer et des petits doigts pouvant appuyer sur le bouton et capturer ces images. Pour ceux qui ne le savent pas, ce sont ceux de ma sœur. La bombardant sans cesse d'indications, de sommations, de conseils, j'ai conscience d'être quelques fois pénible ! Mes excuses...

Ces séances photos sont un jeu, et autant de moments de plaisir partagé. Parfois plus ou moins : le froid, le vent, le pollen et autres contraintes se révèlent souvent assez désagréables... Malgré tout, c'est un peu devenu notre rituel du dimanche matin...

Passons à la tenue du jour. Elle est simplement composée :

• d'un kimono que l'on m'a ramené du JapanTown de San Fransicsco, qui a vraiment été fabriqué au Japon et non en Chine --'


• d'une paire de collants LeBourget simples


• de chaussures Mellow Yellow gold zébrées


• d'une paire de boucles d'oreilles en améthystes piquées à maman

Pas de sac à main, vous apprendrez que quand je peux m'en passer, je m'en passe !

 

Vous noterez la présence de notre nouvel ami Chibi Totoro - rebaptisé Sylvain Tournesol - qui a vraiment tenu à sortir voir Monsieur Soleil, trop rarement présent en ce moment !

Suis-je la seule à voir des cœurs dans le plumage des autruches du parc de la tête d'or ?

Je vous laisse sur cette petite parenthèse poétique, en vous souhaitant une agréable soirée

Artemisia

"La vie est une bougie dans le vent"         proverbe japonais