Officiellement, la saison des maillots de bains est bel et bien terminée. Et par là on entend : relâchement permis, vive la pâtisserie !
Officieusement, on continue d'espérer la clémence de la juge Balance.
Si une chose est certaine, c'est que cette recette ne vous aidera pas à faire fuir le gras du bidou. Mais il faut savoir être indulgent avec soi-même.
Déjà quelques temps que ma fusée ne s'est pas posée sur la planète bleue... et ça ne fait pas envie. A travers la lunette hyper-puissante de mon télescope, je peux percevoir le nuage de résignation qui grise votre croûte terrestre. Celui-ci est tellement tangible qu'il a envahi toute la couche d'ozone drapant la planète. Le matin, je vois des mines chiffonnées, des regards absents, des postures sinueuses.
Ma retraite sur la Lune risque donc fort de se prolonger.
Alors en attendant, je fais des gâteaux. Il y a un four à disposition là-bas !
Au quotidien, j'aime beaucoup tester de nouveaux trucs - comme mettre de la cannelle et des raisins secs dans les épinards, hum -. Mais le temps est au réconfort : la morsure du froid, les troupeaux de moutons qui d'un seul coup ont envahi le ciel ! C'est pourquoi il y a aussi ce genre de recette méga-trop-cool (dixit mon double-moi âgé de huit ans) inventé exprès pour les coups de barre. Pas très light mais tellement, tellement délicieux. Simple, gourmand, et dépourvu de saloperies intergalactiques peuplant les gâteaux industriels.
préparation : 7 minutes
cuisson : 37 minutes
vaisselle : 10 minutes (de trop)
dégustation : temps indéterminé (vitesse du son ?)
Et hop ! Ça se fait tout seul..
Le problème avec les minis cakes, c'est la quantité.
Tu en prends une part, c'est délicieux. Mais c'est petit, tu restes sur ta faim. Bon, une deuxième alors. Juste une lichette : ça peut pas faire de mal, eh puis c'est riquiqui !
Toujours résolu à n'en prendre qu'une petite part, tu ne fais pas attention au gâteau, qui lui, diminue un peu plus rapidement qu'il ne faudrait... On voit jusqu'où ça mène, ça s'appelle tomber dedans.
Les fruits confits aiment se baigner dans le rhum, puis se rouler dans la farine pour ne pas tomber au fond du plat
Okay, okay, okay.
Cet article n'arrive peut-être pas exactement dans les meilleures dispositions.
Et cela pour plusieurs raisons.
Premièrement, parce que rien n'a été publié depuis un bon bout de temps. L'envie d'écrire n'est plus là. L'énergie frénétique qui m'avait agitée aux débuts quand il s'agissait de construire, penser et réaliser un article s'est un peu évaporée. Le fait de changer de plateforme n'a pas arrangé les choses nom plu, - car quand plus personne ne vient voir votre travail, cela n'est pas vraiment motivant.. - Bon, faut dire que je n'ai pas publié des masses d'articles nom plu.. Mea culpa, ein bisschen.
Deuxièmement, parce que ce look shooté en plein mois d'août n'est plus vraiment au goût de la saison. Sortir maintenant avec ça sur le dos vous expédierai tout droit chez le médecin, puis vous passeriez la semaine alitée, grelottant de froid sous votre couette, cantonnée aux bouillottes.. et cetera. Bref : un bien mauvais plan si vous voulez mon avis.
Mais je tenais quand même à le publier cette année. Parce que qui sait, peut-être que dans 10 mois ma tête sera ornée d'une longue chevelure rose, ce qui impliquerai qu'un potentiel article accompagné par cette série de photos vienne comme un cheveu sur la soupe, au milieu d'autres looks éventuellement Barbie Girl, monochromes ou quelque chose d'autrement plus bizarre... Je me comprends.
Il y a quelques semaines, je vous parlais de la magnifique ville de Tarragone dont je suis tombée sous le charme. Tarragona de son petit nom espagnol, est un endroit juste fabuleux.
C'est pourquoi deux jours après avoir shooté le premier look, nous y étions de retour pour le suivant. Cette fois-ci, les clichés n'ont pas été réalisés au cœur de la ville, mais le long du balcon de la Méditerranée. Ce sont donc des couleurs et une ambiance différente, autre facette de la ville.
Une promenade très zen. Au programme : balustrade sur la mer, allée en pavés blancs piquée de palmiers, et la lumière dorée d'un coucher de soleil. Finalement, tout ce qu'il faut pour se sentir bien, en pleine sérénité.. Bien loin des bruits et odeurs agressives dont nous abreuve au quotidien notre cher métro. Oh, comme cette phrase me déprime !
Je vous laisse en mal de Soleil, les fesses peut-être plantées derrière votre bureau avec un thé brûlant à portée de main, pour un dernier soupir de vacances.
Ben voilà, comme d'hab j'espère que le look vous aura plu - même s'il est totalement hors de propos - !
Et un dernier petit paragraphe sur ce fameux "retour du Jedi épisode II". Si vous suivez Cabalistiques depuis quelques temps, vous devriez savoir (ou pas) que ce titre un tantinet débile signifie ma remise en jambe sur le blog ! Après ce grand ralentissement de publication, il serait temps en effet de se remettre sur les rails. Quelques wagons d'articles sont déjà en préparation... La livraison ne devrait pas trop tarder, et dépendra du taux de motivation présent dans mes veines. Je pense d'ailleurs aller shooter un look ce week-end au parc de la Tête d'Or, une petite idée germe déjà dans ma tête.. Et HOP, c'est reparti !
t-shirt H&M
jupe culotte à volants Jean-Paul Gauthier enfant (oui, je m'habille chez les enfants aussi)
chaussures ? (désolée ! Elles sont belles hein ?)
Sac du souk à Tunis (du tapis et du chameau)
bijoux du bric à broc de chez mémé
Lunettes Six
Il ne me reste plus qu'à tirer mon chapeau pour vous souhaiter le bonsoir,
une Artemisia un peu remotivée (mais pas trop)
"Le Soleil se dégonflait comme un pneu contre l'horizon très doux des champs de blé" Chuck Palahniuk
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