C'est le retour des looks sur Cabalistiques ! Ce qui depuis le début a constitué ma motivation à publier s'est effectivement raréfié ces derniers temps... Etant assez frileuse, il m'est difficile de braver es températures de l'hiver (et les tenues façon "bonhomme de neige" ne sont en réalité pas très photogéniques..). En plus, le brouillard épais qui plane constamment sur Lyon, ainsi qu'une faible luminosité en dehors de mes heures de boulot n'ont pas aidé.. Bref, l'hiver n'est pas vraiment ma saison !
Heureusement, nous avons pu profiter de quelques jours de beau temps pour shooter plusieurs looks, dont le premier aujourd'hui. C'est vrai que pour une tenue de fête, j'aurai pu m'y prendre plus tôt.. Celle-ci pourrait vous inspirer, si jamais les idées vous manquent à la dernière minute ! Il s'agit des pièces que j'ai portées pour la soirée du 24 décembre, et je dois dire m'être sentie très bien dedans.
La robe est un coup de cœur de fin de soldes chez NafNaf, l'année dernière. Un peu trop grande, mais son prix tellement mini a fait que quelques petites retouches ne m'ont pas effrayée ! Acquise juste après les fêtes je n'ai donc pas trop eu l'occasion de la porter.
Elle possède un jupon - je suis totalement dingue des jupons en ce moment ! - qui étoffe la silhouette, un dos en dentelle transparent.. et quoiqu'une circonférence un peu importante (heureusement, aucun petit four n'est venu se coller dedans !), elle est magique à porter !
Je n'avais pas envie de la couvrir d'un manteau pour les photos, mais lorsque je la portais, c'était avec celui-ci. Pour ne pas prendre froid, un foulard négligemment noué sur les épaules a suffi. En plus, il jette la touche de couleur bienvenue à l'ensemble !
Côté chaussures, il s'agit d'un ancien modèle Mellow Yellow shoppé sur vente privée. Je ne les porte pas souvent nom plu, le talon vertigineux est un peu trop droit. Elles se prêtent plus à une soirée taxi-restau-taxi qu'à un usage quotidien. Mais cela ne m'empêche pas de les adorer ! - elles font un peu princesse ! -
Et que pensez-vous des collants ? Un vieux modèle - décidément ! - de chez Wolford que j'a-dore. Moins classique qu'un bas couture, mais en restant très simple, ils se marient avec tout.
J'en oublierai presque les boucles d'oreille, qui viennent de chez Néréides.
Je vous laisse découvrir les photos !
Je vous souhaite un excellent réveillon,
A l'année prochaine !
Artemisia
Qu'est-ce qu'une année de plus ? Une pincée de secondes, un fragment de nuit..
En ce moment, mon envie se porte sur le maquillage. Et quel meilleur prétexte que celui des fêtes de fin d'année ?
Bien qu'il soit trop tard pour noël, le temps n'est pas encore perdu pour le Réveillon !
En cette soirée spéciale, on aime mettre l'accent sur le regard et la bouche, ce que je n'ai pas pour habitude de faire au quotidien. Mais c'est justement ce qui m'a séduite avec ce makeup, qui donne du caractère.
Comme je ne suis ni une pro du maquillage, ni très patiente en la matière, j'y consacre rarement plus de cinq à sept minutes. Je veux du rapide et un résultat au top ! Rien que ça...
Pour le réaliser, vous aurez besoin :
- du crayon kajal 08 Teddy de chez Essence
- de la palette 5 ombres d'Agnès B Zellige Mauresque, dispo sur Ebay
- du fard 869 Cuivre Bronze Or Agnès B
- d'un mascara noir (ici, le double volume de Clinique)
- du rouge à lèvres Esthée Lauder Pure Color Envy (Insolent Plum)
Après coup, je me rends compte que l’œil est trop ouvert, les photos ne sont donc pas des plus explicites. Mais j'ai vraiment eu la flemme de recommencer ! En espérant qu'elles suffiront, sachant que ce n'est vraiment pas compliqué.. !
Etape n°1 : Commencez par appliquer le fard gris foncé de la palette à la base de la paupière, en prolongeant un peu sur le coin externe
Etape n° 2 : sur toute la paupière mobile, appliquez le fard cuivré (en partie par dessus le gris, pour le foncer)
Etape n°3 : estompez sur le haut avec le fard beige rosé de la palette, si nécessaire jusqu'au sourcil (cela dépend de votre carnation). Puis réalisez un trait de crayon au ras de la paupière et dans le coin externe sous l’œil.
Etape n° 4 : Le mascara...
Etape n°5 : une touche de rouge à lèvres, un coup de blush & vous êtes prête !
Excusez cet air quasi militaire que j'affiche sur les photos, j'avais le soleil dans les yeux et cette coupe très courte un poil sévère n'aide pas... En vrai, je ne sors pas de la couverture de Millénium !
J'espère que ce petit article vous aura plu ! N'hésitez pas à me faire part de vos impressions, pour savoir si je continue sur cette lancée..
Passez un bon réveillon !
Artemisia
"Le maquillage est un culte à mystère" Amélie Nothomb
Les soupes maisons sont un de mes grands plaisirs de l'hiver. Quand on revient d'une journée de boulot glacée, potimarron, patate douce, butternut et autres légumes parfumés sont toujours bienvenus dans un velouté bien chaud. Difficile de faire plus cocooning. Et rien de tel qu'une bonne soirée passée au coin du feu, avec un bol de soupe épaisse et fumante sur les genoux.
Mais côté culinaire, j'aime être surprise. Les produits de base étant toujours plus ou moins les mêmes, c'est parfois un peu difficile, et tente à devenir routine.
Essayer divers mélanges, feuilleter les livres de recettes de la bibliothèque.. Je cherche de nouvelles manières de déguster des produits déjà présents dans les placards. L'autre jour, j'étais prise d'une envie de poire au chocolat, mais tiraillée par le besoin de manger quelque chose de chaud, cette idée de soupe a glissé d'un vieux livre. Coincée entre un pot-au-feu et une minestrone. Une soupe sucrée, on y pense pas assez !
Douce variante de l'éternelle association poire/chocolat, elle a juste subi quelques transformations pour en faire émerger sa version végétalienne.
Dérivée d'un velouté crémeux, elle est assez consistante - crème d'amandes oblige... - Je vous conseillerai donc de manger léger avant, voire de troquer votre plat salé contre cette soupe.
❣ Ingrédients (pour 6 bols) :
6 poires bien mûres
200 mL de crème d'amande liquide
4 cuillères à soupe de sirop d'agave
300 mL de lait de soja parfumé à la vanille
100g de chocolat noir
❣ Préparation :
1. Épluchez les poires. Coupez-les en morceaux grossiers que vous mixerez avec la crème d'amandes et le sirop d'agave.
2. Pendant que votre blender fait son travail, faites fondre le chocolat dans une petite casserole en ajoutant le lait de soja petit à petit. Donnez quelques tours de fouets pour faire mousser légèrement, et bien homogénéiser l'ensemble.
3. Dans les bols, déposez tour à tour une louche de crème aux poires, et une plus petite de chocolat chaud, encore une louche de poires...etc. Ou servez dans deux bols.
Dégustez sans attendre, ce plat se mange chaud-froid !
Quelque chose me dit qu'une pincée de cannelle pourrait plonger par inadvertance dans cette soupe...
Depuis ma fenêtre, on ne voit... strictement rien. Comme chaque matin, un brouillard bien épais drape la ville de Lyon, et le soleil n'est pas prêt de se lever. J'émerge à peine, et me demande pourquoi le réveil sonne si tôt. Ce moment de doute n'est pas très long : mais oui ! Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de ma petite sœur. Et elle ne le sait pas encore, mais je lui ai réservé une surprise dont j'espère qu'elle se souviendra très longtemps : l'emmener à Disneyland Paris le temps d'une journée !
Seulement, elle n'est pas au courant et croit se lever pour aller à l'école. Tout est calculé pour qu'elle ne sache rien pour l'instant. Les horloges de la maison sont décalées, et nous montons en voiture pour aller bosser, un poids de fatigue sur les paupières.. (La pauvre ne se doute pas qu'elle a perdu une heure de sommeil !) Je ricane intérieurement et contenir mon excitation est une torture... Enfin, elle, est surtout dégoûtée par la perspective d'une morne matinée le jour de ses treize ans. Héhé ! De mon côté, un petit homme en forme de Mickey fait des bonds dans ma tête et frétille d'impatience ! Je nous vois déjà aux pieds du château de la belle au bois dormant...
Elle, ne se doute encore de rien, enfin pas trop. Parce que le trajet commence sérieusement à se prolonger, et les rues défilent vite à travers la vitre embuée. Direction : la gare.
J'aurai volontiers appelé une navette spatiale pour éviter deux heures de TGV, mais malheureusement, le parc ne possède aucune plateforme aérospatiale pour l'accueillir. Nous nous contentons donc d'un OUIGO fort sympathique...
A peine déposées aux portes du parc, la magie opère déjà. Ce sont sourires dégoulinant d'une oreille à l'autre, allures de lapins en retard, et deux cœurs qui gonflent que l'on voit se diriger à toute allure vers les grilles. Deux filles emmitouflées de la tête aux pieds comme des ours, dont les yeux s'agrandissent, les sourires éclatent et percent les joues. Une fabuleuse journée nous attend.
Laissez vous happer quelques minutes, la visite en fusée ultra-rapide sera express !
A peine les grilles du parc sont elles ouvertes que commence l'accueil haut en couleur qu'offre le parc à tous ses visiteurs. Traverser l'hôtel de luxe que nous devons nous contenter d'admirer depuis l'extérieur, puis déboucher sur la cour croulant sous les décorations... Et enfin : le sapin ! Pour l'avoir déjà vu auparavant, il s'agit toujours du même. Mais quelle allure ! J'aurais aimé pourvoir en toucher la cime. Comme un lutin, me faufiler jusqu'au bout des branches et écouter les chants de noël depuis mon perchoir.
Après, les photos sont nettement moins aériennes que nos désirs.. C'est donc les pieds sur terre que nous posons sous le sapin !
Les portes des boutiques sur Mainstreet sont encore closes, et il n'y a pas grand encore monde, car c'est un jour creux. Ce qui laisse présager que nous profiterons d'autant plus du parc !
Non lassées de sauter partout et titiller le sourire de l'autre, il nous faut pourtant nous asseoir et bien rester dans le bateau pour entrer dans le décor merveilleux de "It's a small world". Revivre cette joie par procuration en écrivant cet article me fait attendre déjà notre prochaine visite, ou regretter la dernière. Les marionnettes dansent, chantent et tournent, donnant l'impression factice que ce spectacle existe uniquement pour nous. Plus rien d'autre n'est ici qu'une petite bulle magique contenant deux filles aux yeux éclaircis par les soucis oubliés.
Déboule, déroule et dédale dans cette attraction que je connais par cœur mais fais toujours semblant de n'en pas connaître le chemin.. On regarde les murs, figures et regards ne savent plus vers quoi se tourner, quoi absorber. Minuscule déception : ceux du chat ne tournent pas..
Nous voici redevenues des mômes, qu'un rien étonne, que la fausseté du décor trompe en construisant les émotions. Je suis toujours admirative de la capacité de cet endroit à créer du sentiment. Les murs sont enduits, le ventres ronds des personnages abritent un mécanisme, les employés sont fardés à outrance, mais l'ensemble marche. C'est pour cela que je ne pourrais pas vivre à Disneyland. J'apprécie cet endroit pour ce qu'il est, c'est-à-dire une parenthèse qui ne doit pas s'éterniser si l'on veut que la magie reste opérante...
Voilà incontestablement mon personnage préféré !
Avec un temps superbe et un parc pas trop plein, nous avons pu profiter de toutes les attractions souhaitées sans attendre plus d'un quart d'heure à chaque fois - sauf Peter Pan qui s'est bien fait désirer mais sans regret -. Avec quelques tours supplémentaires en prime !
Si je vous disais qu'il est possible de faire le Space Moutain deux fois d'affilée tellement la queue est réduite, me croiriez vous ? Eh, c'est bel et bien la mission n°2 qui nous a dressé les cheveux sur la tête à deux reprises juste avant manger.
Un petit tour à Frontierland - qui se languit vraiment du Big Thunder Mountain - pour une pause déjeuner tardive. C'est au Fuente del Oro que nous avons mangé - sans avoir véritablement faim d'ailleurs - des tacos assez corrects pour une gastronomie de parc d'attraction.
Mais à Frontierland se trouve surtout une de nos attractions préférées : la maison hantée. Belle, poétique et horrible juste comme il faut, nous aurions pu la faire trois fois s'il n'avait pas fallu filer vers Walt Disney Studios, histoire de le visiter avant sa fermeture.
Parc dans lequel nous n'avons... rien fait. L'attraction Ratatouille fermée, trop d'attente chez Nemo, et pas assez de courage pour nous jeter à corps perdu dans la Tower of terror... Retour donc à Fantasyland à la recherche du lapin blanc auprès duquel se faire prendre en photo, en vain.
Un dernier tour de Space moutain pour la route, avant que les employés du parc ne nous reconduisent délicatement vers la sortie. Mais arrivées sur la place principale, impossible de faire un pas de plus. Nous nous retrouvons prises au cœur d'une foule s'apprêtant à assister au spectacle projeté sur la façade du château. Vraiment pas mal, mais la reine des neiges à toutes les sauces, j'en ai un peu assez..
Galvanisées par cet univers coloré, nous ne nous étions même pas rendu compte de l'état dans lequel se trouvaient nos pauvres petits pieds ! Nos carcasses ont donc fini par s'écrouler dans un moelleux canapé chez Starbucks, avec un chocolat fumant pour se réchauffer..
A 21h30, il a pourtant fallu se traîner jusqu'au TGV et rentrer à la maison..
Si jamais vous connaissez le patron du parc, suggérez-lui la prochaine fois d'investir dans un endroit plus original que Marne-la-Vallée.. peut-être un Disneyland sur la Lune ? ...
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