J'ai attendu ce jour avec beaucoup d'impatience, car il marque la naissance de mon blog.
Il y a un an, je créais pour la première fois une sorte de journal-portfolio pour lequel j'avais beaucoup d'ambitions. Ayant rêvé de nouvelles expériences, échanges et créations, je suis aujourd'hui bien loin de ces premières espérances. Cabalistique n'a acquis ni succès ni milliers de lecteurs avérés. Noyé parmi un million d'autres blogs, il ne survit pas au nombre.
A bord de mon vaisseau spatial, j'ai pourtant sillonné l'espace en emmenant du monde avec moi. Combien ? Je ne sais pas. Pas beaucoup, c'est certain. J'aurais aimé que l'on dévore mes articles à pleines dents comme je le fais avec certains. Mais je réalise maintenant que ce qui importe, ce n'est pas tant cette coquille dorée de commentaires et collaborations sur laquelle j'avais tant fantasmé.
J'ai appris durant cette année "qu'être blogueuse" ce n'est pas seulement poster des articles sur internet. C'est être multiple. Tour à tour conteur, modèle, photographe, petit chef, dessinatrice, critique, .. ce projet m'a amenée à développer un travail journalistique personnel.
Et depuis le début, je ressens toujours cette vibration au moment de cliquer sur "publier".
Il y a aussi le frétillement d'impatience lorsqu'il s'agit de sortir photographier une tenue... Mais ce dont j'ai le plus envie, c'est écrire. Des histoires, des textes fous, des conseils.. Ecrire toujours plus, jusqu'à en avoir les paupières soufflées par le sommeil, des crampes aux doigts à force d'une course folle sur le clavier contre le temps. Contre mes pensées qui tournent trop vite, et les mots qui s'échappent. Laissant quelque fois un amer goût de frustration.
Car peu importe si personne ne lira ce que j'écris. il faut juste que ça sorte.
La plupart de mes textes sont imaginés pendant mon sommeil. Cela peut paraître insolite, il s'agit pour ainsi dire de mon carburant. Une "adrénaline de l'insomnie"... Il m'arrive de ne pas pouvoir m'endormir, ou de me réveiller en pleine nuit, avec une envie trop intense de retranscrire un rêve. Pour ne pas oublier. Irrémédiablement résolue à gratter le papier jusqu'à l'usure, je ne dors pas. Parce qu'à travers un dessin ou une page gribouillée, je cherche à capturer ce qui était voué à la disparition..
C'est donc en tant que blogueuse solitaire depuis sa Lune, que je publierai une longue série d'article un peu spéciale, à compter d'aujourd'hui.
Résultats d'une expérience montée il y a quelques temps déjà, j'espère que certains vous feront sourire (que vous les trouviez insensés, magiques et stupides à la fois, ou je-ne-sais-quoi-encore !)
Par où commencer ? ..
Peut être par le fait que j'aime jouer avec le regard des autres. Suivre mes propres règles, folles, stupides ou complexes - on dira que ça stimule mon potentiel créatif… - Je suis convaincue que l'autodérision est un excellent système de défense.
J'ai donc décidé de passer une période en monochrome.
J'ai donc décidé de passer une période en monochrome.
Chaque jour, je choisis une couleur à exploiter. Je la tourne, la retourne, l'ouvre et l'examine attentivement pour voir ce qu'elle a dans le ventre, ce qu'elle peut m'offrir.
La journée durant, une seule couleur m'entoure.
Elle envahit ma tenue, mes repas, mes pensées..
La journée durant, une seule couleur m'entoure.
Elle envahit ma tenue, mes repas, mes pensées..
Je tente une plongée dans la couleur à travers les sens. Recherche des odeurs, sensations ou rêves monochromes, la teinte particulière d'un souvenir...
Ne fuyez pas, lisez plutôt.
(tous les deux jours à partir de demain, un article paraîtra)
A demain,
Artemisia
Je rêve de découvrir une couleur qui n’existe pas
Enregistrer un commentaire